40 millions d'automobilistes favorable au dispositif

Pour mieux comprendre les risques de certains comportements au volant, le simulateur de conduite met les individus testés dans des situations propices à un accident. Très rapidement, ceux-ci constatent que le pire pourrait – bien souvent – être évité, notamment en suivant des règles de prudence plus scrupuleusement.

Le directeur de 40 millions d’automobilistes favorable à ce dispositif

Pierre Chasseray, directeur général de l’association 40 millions d’automobilistes, plaide en faveur de ce simulateur de conduite, une toute nouvelle invention susceptible de changer sensiblement les comportements des automobilistes. Pour lui, tous les accidents sont – généralement – liés à des négligences importantes : l’outil permet de montrer, de façon spectaculaire, que quelques erreurs peuvent amener au pire. Dans sa vision des choses, il s’agirait de faire le test du simulateur pendant une demi-heure.

A cette occasion, on va demander à quelqu’un qui a pour habitude d’utiliser son téléphone au volant d’envoyer – par exemple – un SMS. Rapidement, l’automobiliste sera face à la simulation de son accident, pour mieux comprendre les risques liés à sa mauvaise habitude. Pour le directeur de l’association 40 millions d’automobilistes, ce dispositif serait bien plus efficace – pour limiter les décès sur les routes – que les traditionnelles et constantes baisses des limitations de vitesse. En effet, ce simulateur met devant le fait accompli, choque les usagers et les incite, ainsi, à être de plus en plus prudents.

Simulateurs de conduite dans les auto ecoles

Bientôt des simulateurs de conduite dans les auto-écoles ?

Le simulateur de conduite recouvre un aspect indéniablement pédagogique : il permet, rapidement et brutalement, de faire prendre conscience à l’automobiliste de sa conduite à risques. Finalement, pour les jeunes apprentis conducteurs, ce dispositif pourrait se révéler très formateur. En montrant aux élèves d’auto-écoles le risque lié à une seconde ou deux d’inattention, il pourrait permettre de diminuer le nombre d’heures de conduite nécessaires, puisque les individus seraient rapidement plus prudents.

En effet, tandis que certains craignent l’augmentation du tarif du permis de conduire en cas de généralisation de ce dispositif, ses plus grands défenseurs maintiennent que le simulateur de conduite est efficace et économique. En aidant les jeunes à prendre conscience de certains de leurs comportements dangereux, il permet de limiter les heures de pratique liées à la prévention routière. De plus, il pourrait notablement participer à la diminution des accidents de la route chez les jeunes, encore beaucoup trop nombreux à l’heure actuelle.

Simulateurs de conduite a lessai

Un dispositif déjà testé dans certaines régions de France

A l’approche des vacances scolaires et des grands trajets, l’association 40 millions d’automobilistes a parcouru, tout au long du mois de juin, la France entière : avec son tour de France baptisé « Qui veut tester sa conduite ? », elle est partie à la rencontre des automobilistes, pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’une attitude prudente au volant. Après avoir essayé ce dispositif, même les individus ayant une grande expérience de la conduite – de 10 ans ou plus – avouent avoir décelé certaines failles dans leur comportement : beaucoup de mauvaises habitudes ont été pointées du doigt, susceptibles de mettre l’automobiliste dans des situations de danger.

Les membres de l’association 40 millions d’automobilistes affirment leur position quant au simulateur de conduite : pour eux, ce dispositif fonctionne bien mieux que la répression ou les interdictions pour assagir les conducteurs. En effet, lorsqu’ils sont mis, par l’intermédiaire de ce dispositif, dans une situation d’accident plus vraie que nature, les individus sont invités à réfléchir longuement sur les risques qu’ils prennent au quotidien.

Pour Pierre  Chasseray, le simulateur est un véritable moyen d’optimiser la formation du conducteur, qu’il soit débutant ou confirmé. Celui-ci ne pourra, en conclusion, que contribuer à l’amélioration générale de la sécurité routière – et à la diminution du nombre de décès dans les accidents de voiture.